L’échec est seulement l’opportunité de recommencer d’une façon plus intelligente.

L’échec est seulement l’opportunité de recommencer d’une façon plus intelligente.

L’éducation canine, comme chaque nouvelle discipline à laquelle on s’initie, demande un apprentissage. Pour la grande majorité d’entre nous, ce n’est pas quelque chose d’inné ; c’est pourquoi nous avons besoin d’être instruis, guidés avant de pouvoir être pleinement autonomes.

Le proverbe dit que l’erreur est humaine, mais je dirais qu’elle est plutôt animale. Tous les êtres vivants ont besoin d’essayer, et de se tromper pour pouvoir ensuite élaborer une nouvelle stratégie efficace. L’erreur fait partie intégrante du processus d’apprentissage, elle est une étape essentielle au dépassement de soi et à la réussite.

Alors comment s’y prendre ?

1. Le discernement

Le premier pas est l’honnêteté envers avec soi-même. C’est le moment de troquer les excuses contre l’introspection, tout en faisant preuve d’auto-compassion. Cette étape demande du lâcher prise sur notre égo (personne n’est parfait !) et de la sincérité. Qu’ai-je ressenti ? Quel est mon objectif ? Pourquoi ? Pour qui ? Si j’atteignais mon objectif, qu’est-ce que cela m’apporterait ? Lors de ces questionnements, je vous encourage vivement à observer vos émotions, à les accepter et à les intégrer. Soyez attentif/ve à vos ressentis.

2. Les réflexions

L’échec est surtout est question d’interprétation, de perspective. Libre à nous de le voir comme un obstacle insurmontable qui nous accable et nous fera renoncer et en rester là ; ou bien de l’envisager comme un guide bienveillant, une indication à suivre pour s’améliorer. Si l’on envisageait plutôt l’erreur comme une merveilleuse opportunité d’apprendre ? Il nous appartient de la définir comme un écart, une indication qui nous montre explicitement que la direction que nous prenions n’est pas (ou plus) la bonne. Pour observer des changements, nous devons nous adapter. Qu’ai-je raté ? Que puis-je en apprendre ? Comment vais-je m’y prendre la prochaine fois ?

3. L’acceptation

Nos erreurs étant désormais intégrées comme de véritables soutiens, et non plus comme des entraves pesantes, nous amorçons le mouvement vers notre trans-formation, et le lâcher-prise s’effectue sur nos attentes. Il est important de garder conscience de nos faiblesses, et c’est en conséquence que nous allons nous fixer des objectifs atteignables, en avançant progressivement. Nous faisons de notre mieux ! On recherche l’équilibre, car c’est l’immobilité qui nous fera chuter. Persévérer c’est chercher à se dépasser tout en restant à son écoute pour savoir quand nous arrêter.

4. Le dépassement

Nous sommes en mouvement vers l’évolution. Nos anciennes peurs ont été rassurées, et nous pouvons déjà constater des changements ! C’est le temps inestimable où l’on ressent de la fierté de s’être dépassé.e, d’avoir atteins ses propres objectifs. Et cela devient une motivation intrinsèque, qui vous pousse à être reconnaissant, à avoir de la gratitude : envers soi-même, son animal, son voisin.. On développe également de la compassion face à quelqu’un en difficultés, encourageant ainsi l’altruisme. Ce sont des sentiments précieux et puissants qui développent la connexion avec les Autres : les humains, les animaux, la nature, la planète…

Nous apprenons TOUS de la même manière : un enfant se brûlant sur sa bouchée trop chaude, un acrobate échouant dans la réalisation d’une pirouette complexe, un guitariste faisant une fausse note, un cheval se heurtant au fil barbelé de son pré, un chien qui se relève alors qu’il apprends le Couché…

Nos chiens nous aident à devenir de meilleures versions de nous-mêmes, pour peu que l’on soit disposé à apprendre.
C’est un chemin surprenant, que je vous souhaite de parcourir ensemble.

« La chute n’est pas un échec.
L’échec, c’est de rester là où l’on est tombé. »

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